Le balisage des véhicules constitue un enjeu majeur de sécurité pour ceux qui travaillent et pour les usagers de la route.
Il existe deux catégories de balisage qu’on différencie sous forme de classes.
La classe A est utilisée dans les zones de chantiers et de balisage ou la vitesse des usagers de la route est peu importante (50km/h – 90km/h), elle permet comme les autres kits d’assurer la visibilité des véhicules de jour comme de nuit. La portée de visibilité des kits de balisage de classe A sont en général compris entre 80m et 100m selon les distributeurs.
La classe B est également présente sur les chantiers et sur les routes mais a la particularité d’être également utilisé par les services publics (Pompiers, Police …) car les kits de balisage de classe B sont efficaces même à vive allure par les usagers (50km/h – 130km/h) et garantissent une visibilité allant jusqu’à 500m.
Il est indispensable afin d’être vu, de jour comme de nuit, et de signaler la présence des véhicules, le plus en amont possible, aux autres usagers de la route.
La règlementation pour ce type de produits est très précise, en effet on ne peut pas poser des bandes réfléchissantes n’importe où sur un véhicule.
Selon l’arrêté du 7 avril 2006 modifiant l’arrêté du 20 janvier 1987, tous les véhicules doivent être équipés :
- sur chaque côté, d’une bande de signalisation horizontale rouge et blanche d’une surface totale au moins égale à 0,16 m²,
Les hachures de la bande adhésive sont toujours orientées vers l’arrière du véhicule.
- à l’avant, de 2 bandes de signalisation horizontales rouges et blanches d’une surface totale au moins égale à 0,16 m²,
Les hachures de la bande adhésive sont toujours orientées vers l’extérieur du véhicule, de part et d’autre de l’axe central.
- à l’arrière, de 2 bandes de signalisation verticales rouges et blanches et de 2 bandes de signalisation horizontales rouges et blanches d’une surface au moins égale à 0,32 m².
En plus des kits de balisage « classiques » on peut rajouter des signalisations lumineuses, comme un triangle AK5 par exemple. Cela permet d’augmenter la visibilité et de faire passer une information précise (traveaux, risque de glissade etc …) mais attention de bien veiller à respecter la réglementation :
Selon l’arrêté du 16 novembre 1998, les véhicules doivent être équipés :
- d’au moins un feu spécial : feu tournant (gyrophare), feu à décharge ou feu clignotant,
- d’un panneau lumineux AK5 doté de 3 feux de balisage et d’alerte type R2 synchronisés, visible de l’avant et de l’arrière du véhicule.
Pour les véhicules légers, la dimension du panneau AK5 est normalement de 500 mm ou 700 mm de côté.
Pour les autres véhicules (y compris les fourgons), la dimension du panneau AK5 est normalement de 700 mm ou 1000 mm de côté.
Les feux spéciaux installés sur les véhicules doivent être de couleur orange. Ils sont réservés :
- aux situations d’urgence,
- lors de l’accès ou de la sortie d’une zone de travaux,
- en cas d’utilisation de la bande d’arrêt d’urgence.
Comme vous l’aurez remarqué au cours de cet article, le balisage de véhicules n’est pas une pratique à prendre à la légère, contactez nous pour équiper votre parc.
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